Cette larme qui coule le long de ta joue Me renvoie tristement l’image de la Lune, Ce même astre qui autrefois veillait sur nous. Et pourtant, cette larme : tristesse ou rancune ?
Regard bleu, immobile au milieu du visage, Oasis perdue au sein même du désert, Mais une faible lueur perce le nuage : Un rayon de soleil ou fausse lumière ?
Les branches d’un palmier s’inclinent vers l’eau Pour goûter à la douce fraîcheur qui s’émane ; Une mèche brune détourne le cours d’eau Echappé de ton regard couleur océane.
Le vent du désert efface et forme la dune ; Le souffle de l’amour assèche cette larme ; Et tombant sur ton œil reste la mèche brune, Seul vestige sur ton visage, dernier charme.