Emmitouflée, fatiguée, les paupières lourdes, J'écoute La pluie perler sur les pierres de ma vie. Harassée, je vous quitte et traverse l'allée, je perfore Ses murs, arbore Ses aspérités et m'enfuie. Trempée, agitée, des gouttelettes fouettent ma silhouette Qui s'est posée près du cyprès. J'attends, la peur au ventre, que l'on vienne me chercher. C'est encore lui qui m'a pris par la main Et a transformé ma vie en un conte sans fin Il a guetté mes états d'âme, affable, Et a fait de mes tourments des châteaux de sable. Sans toi mon ami, je ne serais ce que je suis Oh mon imaginaire... Tu as été un père.