Morose quand nos yeux se quittent, Votre amour m'habite. Le miens, souhaiterait se poser à l'embrasure de votre bouche et s'éterniser. Pour enterrer ce feu, Des torrents d'eau j'ai versés Mais les flammes déchaînées M'ont guidée vers cet aveu : Vous êtes un mystère, un interdit Que je n'ai pu bravé. Je succombe. Demain, de ma tombe, Je sourirai de vous avoir aimé Et de vous l'avoir écrit. Mon amour pour vous est un foyer de braises Qui n'attendait qu'à s'enflammer à vos côtés Que l'on souffle dessus, que le feu prenne, Dur... et ne s'éteigne jamais.