Que suis-je, hélas ! Que suis-je à vos yeux ? Je ne suis qu’un corps privé de mouvements, Une ombre discrète sans amants, Qui n’a plus rien que de mourir dans vos yeux.
Il n’y a que le temps qui nous fait vieux Dans des allez-venus, perpétuellement. Ainsi, il nous reste seulement A faire fi des envieux.
Je ne pourrai blâmer votre négligence Dans la cause de cette attente, Puisque notre entente A manquée de diligence.
Il reste néanmoins l’Esperance Que dans cette planète si petite, Un mini Bonheur en pépite Nous transcende jusqu’à la jouissance.
