A l'aube des mers, les eaux se retirent Vaïnamoïnen abreuve quelques flaques De son sans signe éructe des voyelles sans entrave Délimite l'espace entre les eaux Aux creux des vagues Entre la fin d'une et le début d'une Où les mots naissent La parole surgit Et avec elle, la fin du rêve.
Il ne s'agit plus de larmes Ni de cris mais de quelques Cris d'oiseaux Auxquels on accrocha L'armature des consonnes
Qui se souviendra de ces mots lorsque les yeux du dernier hu Ils ne seront que d'autres galets Polis par les eaux.