Je suis le guilleret, le vif, oui, l’enjoué, Le Romulus joyeux à la Troie rebâtie : Mes fées m’ont soutenu et ma lyre adorée Est pleine des parfums du bonheur infini !
Quand l’astre est au zénith, toi qui m’as épaulé Sois donc bénie cent fois, muse à la voix chérie, Sois couronnée de joie, par le ciel acclamée ; En m’inspirant, amie, tu m’as rendu la vie !
Suis-je Orphée ou Pindare ou Hugo le typhon ? Ma tête de tes chants est encor toute pleine Et l’ivresse m’enivre et l’ivresse m’enchaîne....
Et j’ai éteint cent fois les flammes des démons Car voulant le bonheur de tous les Prométhées Le souffle étant en moi, souffle de l’empyrée !