Vers un château ciselé vibrant de musique, A l'écrin verdoyant éclairé aux flambeaux, Courent les masques fantasques au bal magique, Bigarrés et chatoyants sortent des tombeaux!
Ce loup magnifique danse et cache un subtil A l'âme vide, qui rôde avide et de glace, C'est le bal des masques aux mascarades viles Et la ronde infernale de la meute en chasse!
Ces spectres sans vie susurrent asservis au vice, Ces vampires morts fôlatrent et mordent les corps, Des fourberies ces ombres chamarrées fourbissent, Les coeurs joyeux, amoureux et vivants dévorent!
La lune est pâle et les buissons troublés frissonnent Car à l'antique fontaine aux larmes pleure Un ange au coeur aimant que le sort abandonne, L'angelot de marbre ami ému du malheur.