Le sens lourd de se voir sous-entend l’anamnèse
Le sens lourd de se voir sous-entend l’anamnèse,
Le vœu d’omniscience est tari par Éos
Se fauchant de vulgate ou s’il faut qu’il se taise,
Il se voit, comme un ambre, à l’encre du Cosmos,
Des maîtres ? En faut-il pour se prêter leur nom
Telle une gomme intacte abstruse de ratures ?
Quand exsude un Tombeau se ramifiant pont
La Mémoire d’Automne effleurit les statures.
Mes mots sont implorants… - Que l’hosanna soit l’Île -,
Car vous savez : les Styx, les maux que l’on se peint,
La glace intérieure, et les rêves d’un style :
Le thyrse de la vie… Hérétique ou très saint.
Pour laisser une trace avec un ricochet,
Nous voyons qu’il est vain d’effeuiller l’autre rive,
Qu’il est beau personnels de nous mentir s’il plaît
En nous-mêmes ce roi plus qu’améthyste vive.
Plus qu’éteindre les ciels, par là : nous voyons l’astre,
C’est la nuit que l’on voit le plus loin… si je crois
Que bloc n’est pas maquette. Et seuls pour tout désastre
Nous aimer Solitude, Où ?… Sans clou de la croix !
On a vendu le mal, un billot l’a tiédi ;
Tambour ! Fracassez l’art d’un point qui tonne et s’ourle,
Les ciels ont bien filé : le psaume de la nuit
A surfait le surnom qui dans le songe éclipse*.
Vous ! Vous la messagère, arc-en-cielisez l’âme,
À quoi servent mes yeux s’il ne me reste qu’un
Seul objet : mon corps frêle, attendez ! : C’est la flamme
Quand nous prions pour vivre en mimant le lointain…
Ce sont nos cendres… Puisque il faut nommer nos morts,
Quand on se dit aimés les chrysanthèmes perlent,
La grêle vient nous nuire, on se bat corps à corps,
On se lève amoureux quand les néants s’emperlent,
Emperlent sans Trophée, incessamment, plus graves,
Puis un ange s’empêche, il nous nomme défunts,
Des sentiments plus lents tout comme mille laves
Exhument notre feu par nos sourires feints.
Plus que chercher au Nord le cri des angelots,
Le cri du cristal, nous, dans les similitudes ;
Non sans aimer, haïr ; nous serons ces halos
Dans le quartz des Levants, le reg des amplitudes.
