Traversé se trouve mon corps, Ton parfum nourrit mes pores, Mon sang en est gorgé. Ces milliers de pensées, Convergent vers un seul être Rendant le présent vide et inerte.
Tout semble pourtant si parfait, En apparence, à tout jamais, Mais ce manque amer, acide Me maquille pâle et livide.
Je vis… A demi, A dépit.
Je meurs… Par mon cœur, A l’intérieur.
Dés la nuit Des pages je remplis, Je laisse d’innombrables traces Qui comblent le vide autour Par peur que je trépasse Avant ton retour.