Oubliant goût et saveur Au fil des heures, Me sentant envahi D'une lente nostalgie, Je survis, amnésique Du parfum alcoolisé Sur nos bouches imbriquées, De la douceur aussi, Sur nos lèvres boulimiques De passion, de vie. Ces instants si courts Résonnent toujours D'une aveuglante symbiose Qui à l'aube en moi implose. Mon cœur Pleure... Mon âme blâme... Celui qui conduit, Celui qui nie, Le meilleur et le pire Sans rien dire.