Deception de vie, Toi qui nourris Si bien mes écrits... Je te fuis. Tu me suis. Efforts infertiles, Bonheur stérile. Ma peau si lisse, Mon âme se plisse Sur ce morne chemin Que j'emprunte, si loin De moi, De toi. Au diable Cet amour affiché, Tellement biaisé, Affable De crédules paroles. Sens tu le viol De ton cœur émietté Par ce ballet, aspiré ? Le virtuel L'irréel Allument Ma nuit, ma plume, Noyées jusqu'alors De mes larmes, Pointant ainsi les armes Sur mon amour mis à mort.