Comme le vent frivole qui caresse ma peau Comme l'eau de la pluie qui vient mouiller mon dos Comme un oiseau partant vers la terre africaine Je suis à tout jamais une femme sans chaînes...
Si tu veux me gagner laisse-moi me poser Sur tes mots déraison dans tes bras liberté Aux confins d'un pays où les rêves sont pièges Donne-moi donc la clé ouvrant tes sortilèges...
Que mes pieds touchent terre sans imprimer la trace De lendemains sans joie, de matins qui s'effacent Tu devras être roi de ce monde innommable Qui est pour moi la tour d'un royaume improbable...
Sois mendiant, fou d'amour, de désir et peut être Que je me coucherais devenant la maîtresse De tous ces absolus que tu fais apparaître Et je te montrerais un coin de mes faiblesses...