Je Connaissais un petit homme Petit car très ôté de formes Dans son langage ici amené Et dans le dico, j'ai cherché Pour son histoire, vous raconter.
C'est un goulon goulu, en formes Qui mangea trop de goulashs Ces boeufs hongrois, et pleins d'hormones Il festoya, et devint gras Puis il parla, à coups de haches.
C'est un goulon goulu, tout gras Aux joues jouflues commes les goujons Ces p'tits poissons des eaux de mer, Il se prenait pour psychologue Mais ne se regardait pas bien Et sa bétise, était hors norme.
Il attirait toutes les goules Qui le vidaient, de ses envies Et, ne contrôlant plus, celles çi Courait toutes les dames ici Courait les gueuses, aussi Et son amour était bien gras.
Le goulon goulu existe encore Il est ce qu'on nomme un goujat Il aime tisser des masques, de goums Mettant une atmosphère de boums Se prend toujours pour ce qu'il n'est pas Boulon goulu, est un Goujat.
Il fait des tris, se pense le centre Méprise les autres, et puis soi même Il est feignant, progète son mal Sur tous les pauvres innocents Et d'un rire gras, il se promène La conscience creuse, tout en bidoche.
Je connaissais un petit homme Comme j'en connais bien des plus grands Qui maitrisent leurs hormones Et ne se pensent pas tout blancs.
C'est qu'il tuait à coup de gouges Ses apprentis, tout en gloussant Goulu goulon, sans sa distance Faisait du mal, à ses "patients".
Il creuse les âmes, et la matière Grâce aux goujons, aux gopillons Crie son savoir, et là s'enterre Devant mes yeux de rébellion.