Vos
poèmes

C'est à mon grand regret
Qu'on peut là l'annoncer
Vous nous considériez
Comme des imbéciles nés
Et qu'on va vous laisser.

Le bel Ami que voilà
Et celle çi, admirable
Elle fait des belles courbettes par là
Dans sa jupe vulgaire et turquoise,
Il sourit, formidable
Et par derrière, ça jase déjà.

La belle Amie que celle là
Qui ne pense qu'à sa personne
Et lui, que nous veut il?
Une femme, bonne à tout faire
Une potiche, un arrière train?
Mais vraiment, les imbéciles.

Ah, qu'ils sont beaux les amis,
Et longtemps, on le pense
On les voit là, danser
Dans leurs boues, leurs déchets
On sait bien, on sent bien
L'hypocrisie monter, leur supériorité
Qu'ils veulent nous mettre sous le nez.

C'est à mon grand regret
Que Dieu veut me montrer
Comment vous êtes mauvais
Et la Vérité, que je cherchais,
Baissés d'une cran dans notre estime
Et bien voilà, c'est terminé.

Car l'amitié a ses valeurs,
Sa gentillesse et son respect
Et si cela n'est respecté
Et bien voilà, ça sert à quoi
De danser sur les brasiers
Et d'écouter les porcs, les rois.

Mon bon Monsieur, et vos problèmes?
Mais vous n'étiez pas là, à l'heure
Où durant l'hiver je souffrais
Allez, maintenant, dehors,
Car vraiment, c'est assez.

Ma belle Madame, vous souriez?
Quel est ce rictus forcé,
Rien de vraiment bien honnête
Vous avez mal, à la tête?
Et bien maintenant, cassez les noisettes.