Quand vole les dernières feuilles de l'automne Quand souffle la brise glacée de l'hiver Une seule symphonie résonnera dans ton cœur Celle de la tristesse, de la souffrance et de l'ennuie A travers ce paysage obscur, à travers ces mots trop lourds Tu trouveras un monde sans pitié, rempli de bêtes déchainés Mais tout sa n'est quand un rêve, un rêve affreux imaginé
Dans l'épais bois aux grands arbres monstrueux Des larmes ont coulés de peurs et de souffrances Sur tes joues pâles, de tes yeux bleus, Le froid qui s'engouffre en toi, A travers ce tissu d'un noir corbeau Tu es perdu et moi je te regarde déjà morte de froid Tu es seul, seul, seul, trop seul mais garde de l'espoir La mort n'est jamais prévue à la lettre Mais tout sa n'est quand un rêve, un rêve affreux imaginé
Quand la mort est venue m'entourer Tu étais là, tu sangloter et crier Priant la morte de m'épargner Mais elle n'a rien dit et emporte de nouveau une âme Une âme qui t'entendait hurlait de désespoir Une âme qui t'aimait, qui te chérissait, mais qui t'a quit J'en ai pleurée mais j'étais loin, loin de toi déjà. Mais tout sa n'est quand un rêve, un rêve affreux imaginé
Et quand tu t'es réveillé J’étais près de toi Dans les draps tièdes Près de toi Quand tu te levé pour me prendre dans tes bras Je lâchai un murmure : "Mais tout sa n'est quand un rêve, un rêve heureux imaginé