Tu glisses pas à pas dans la démence Sur le lisse parquet des transcendances. Tu t'élances dans ton brutal délire, Dans les turbulances de ton désir. L'oubli emporte le temps d'agonie Qu'endure, par survie, ton corps béni. Sous la rapidité des mouvements, La densité des sentiments t'emporte; Le tourni de la volupté te porte A travers un blanc miroir qui te ment. Seule, ou en groupe, dans des tours soudains, Dupés, tu nous ammènes à tes fins. Tu changes en notre admiration Tes peurs damnées et avides passion.