… Et ma muse se détend sans sa plénitude Un monde de rêves et de mille évasions Ses yeux en amande fixent mille visions Et moi je suis ailleurs dans l’autre altitude
Séparés par nos cœurs, nos âmes nous relient Nos pensées se joignent au-delà de nos rêves La légère barque glisse le long des rives Descendus sur terre, des foules nous sourient
Les heures s’étendent dans nos chuchotements Enlacés et heureux nous convoitons la lune Entre nous tout est clair : fusion, rayonnements
Et puis vint le retour, et les nuits de langueur La maison désertée, et l’esseulée lucarne Ni muse… ni âme : je vis de ma douleur… !