Ton corps las et frêle est là Et je pleure l'instant suivant Où l'appel de la terre T'arrachera à mes pleurs
Chaque nuit Je suis prêt à t'attendre Car j'attends Toujours devant mes mains tremblantes Et émues de tant d'absence De ton absence.
Ce soir, je préparerai un couscous Aux œufs et aux fèves Et dans la lactescence du verre que je boirai Je baratterai mes larmes sulfureuses Qui auront le goût des oliviers Où je t'ai laissée étendue