Inébranlable souvenir
Au coin d'une rue il apparaît, une nuit,
Couvert de sa capuche, je le devine,
Je goute enfin ses lèvres, et il me sourit,
Alors mon coeur s'emballe, et tout s'illumine.
J'apprends son corps, en m'enivrant de son odeur,
Nos doigts s'entrecroisent, nos mains se carressent.
Alors qu'il me tient contre lui, avec douceur,
Je découvre ses formes, dans la tendresse.
Je sens son souffle dans mon cou, je frissonne,
Et il m'entraîne avec lui, au plus haut des Cieux
Ivre de plaisir, lascive, je me donne,
A ses envies, ses désirs, si impétueux.
Je plonge dans la douceur de son regard,
Dans l'ambre de ses yeux je fini par trouver,
Une tendresse infine, un nouvel espoir,
Une 'envie de donner, et de tout partager.
Il s'en va. Mardi, sur ce parking, à Corbas.
Dernier regard. Lointain. Froid. Accusateur.
Des mots, des émotions, se bousculent en moi,
En cherchant un chemin pour sortir de mon coeur.
Son souvenir ne craint aucun vent, aucun temps,
Il résiste au printemps. Il résiste à l'été.
Il m'accompagne, partout je le sens présent,
Comme si sans lui je ne pouvais exister.