Aux premières lueurs de l'aube Lorsque les paupières de l'Aurore S'ouvriront aux jours nouveaux Je pleurerai sur la Terre froide Les bourgeons, les nuages pâles Sur la beauté et l'amour Aux premiers échos du zénith Lorsque les plaintes des ombres Trouveront ma plénitude Je maudirai le temps Les gens, les choses La vie, la mort Et quand enfin viendra le soir Que toute lumière sera morte Baignant mon âme de regrets Sous la Lune J'apprécierai le calme de la nuit Bordé par le chant du vent Et le repos me trouvera Jusqu'au jour prochain