Créature de l’ombre Comment puis-je te nommer ? Toi, l’éternelle pulsion destructrice. Me voilà maintenant, dans ta pénombre.
Par ta présence, je me questionne, Par ta douleur, je m’indigne, Par ta force, je m’écroule.
Oh créature. Oh noirceur. Oh mésaventure. Te voilà enfin bonheur.
N’avez-vous jamais vu transparaitre, Dans cette immensité, le rayonnement de la beauté.
Oh soleil, Oh pureté, Dans un élan de furtivité, Tu viens éclairer dans la passivité Ce qui de nous, était à écarter.
De ta lumière tu donnes vis à l’ombre, Et c’est ainsi que me trouvant dans la pénombre, J’accepte ta lumière, et que de ta lumière, j’accepte la pénombre.
La vie est ainsi faite, Dans un élan perpétuel D’ombre et de lumière.