Quelle est cette sensation Palpitante que j’hume, Comme une rythmique Cardiaque s’accélérant ! Une tornade planétaire ? Sans doute… Une fulgurante brise matinale Traverse le globe Amenant un assombrissement effrayant. La lumière se défaisant Depuis des lustres, Des ombres réfugiées dans Les forêts amazoniennes sortent En un nombre unique, L’amylase abondante en provenance De leurs bouches, Démontre leurs vicissitudes. Pénombres naguère, esprit désormais, La donne est enclenchée. Que va-t-il advenir d’une Souveraineté archaïque soumise à sa propre doctrine, Incapable d’y faire Front et autosuffisante ? Soumettre un enfant au monde, Le regarder ouvrir ses oeillets, Respirer et pleurer ; N’était-ce pas, faramineuse allégorie. Aussi, contempler la pupille humide, Ce même bambin, Dans les bras d’une autre, Nourrit au sein, Dédaigneuse et narquoise à souhait ; N’était-ce point, faramineuse ignominie. Il est un temps où les Paroles font écho au vent, Les écrits s’inscrivent Comme une prophétie, Et l’histoire, symbole d’une prescience, Se perpétue source d’un héritage mérité. Pour ce faire, Une ascension pyramidale synonyme D’un empire pharaonique, Causerait un tel raz de marée, Que toutes les pollutions du monde, Unies en une seule, N’en caresseraient même pas l’échine. Se rendre maître de son propre Maître C’est libérer sa propre Liberté afin de Galvaniser son devenir. L’espoir se poserait-il comme Mère de cette péroraison ?