Je m’habitue à ma vie Pour tenter de déjouer ma mort. Je m’habitue à l’ennui Pour simplement décrypter mes torts. En marge de tout et également de moi-même Je suis l’homme sur le côté Celui qui devient sans jamais être ; Un perpétuel masque de lui-même ! A chaque représentation, Je demeure le seul spectateur A exhumer mes propres spectres Matérialisés par mes peurs. Elles sillonnent cette vie, ma vie, Par l’ennuie de ne point me démarquer Des autres si ce n’est de moi-même.