Tes beaux yeux, ma fille, et ton regard coquin, La nuit leur emprunte ténèbres et lumière; Lorsque de leur douceur se teinte le matin, Mes jours s'imprègnent de ce parfum salutaire, Fleurant les souvenirs de mes printemps heureux.
Quand l'horizon pâlit en aval de mon âme, Je cherche dans tes yeux les rayons d'une aurore, Pour apaiser ce cœur et sécher cette larme Qui brûle dans mon cœur la fleur prête à éclore; Renaissent les désirs à l'aube de tes yeux.
Versant leurs lumières mille et une promesses, L'avenir ciselé en beau bijou précieux Que le présent dessine en velours de caresses D'un espoir s'élevant chaque jour vers les cieux, Diaprure de saphirs sertis dans camaïeux.