Le monde de l'invisible. Si éloigné, si mystérieux Mais si proche, non loin des yeux. Je le connais, tu le connais, Mais nous ne savons pas, Qu'il ne suffit que d'un pas Pour percer ce qui semble être le noir, Lumière de l'espoir.
L'espoir. Fleur de la vie, Plus vaste que cet endroit Qu'on ne connait qu'en parcimonie. Les fleurs d'ici ne sont pas de vraies fleurs. Les véritables sont celles qui germent dans ton coeur. Les idées des autres ne sont que des leurres. Les seules fiables sont celles qui mûrissent dans ton coeur.
Le coeur. Celui qui t'ouvre les yeux, Sur tout ce qui t'entoure, Sur ce monde que tu crois connaître au mieux, Dont tu découvres les beautés chaque jour.
Le jour. Lui qui te rélève de la nuit, du doute et des conflits, Lui le frère de l'espoir, éclate sur l'amour et la paix. Car cet univers que tu vois, Est bien plus défini Que celui qui est en toi.
Ces royaumes visibles et invisibles, Si parallèles et différents soient-ils, Celui de la vue est celui des faux-semblants Tandis que celui de la vie est celui des sentiments...