Il y a tant de choses que je voudrais te dire, Tant de pensées que je ne sais te décrire. Mes lèvres s'entrouvrent mais aucun son ne passe, J'ai si peur que le fil ténu qui nous relie se casse...
En ce moment, Ma gorge est si serrée Et mon regard embué Qu'avec mes mots d'enfants Je transcris mes sentiments Sur ce papier innocent. Je fais de mon mieux pour que tu comprennes A quel point je t'aime. Comme par magie Sous ma plume les mots apparaissent, Disant fidèlement que mon coeur fébrile T'attend. Je pleure. Les larmes qui coulent Brouillent l'encre. L'incertitude et le doute me rongent, Je n'en peux plus de tes sourires, Ceux-là même qui m'attirent, Qui m'arrachent mon âme. Ma pauvre âme tourmentée Qui ne cherche qu'à t'aimer.
Je t'écris ce poème, Ces simples phrases qui, tant bien que mal, sèment Un peu de moi. Un peu de mon être. En t'espèrant encore et encore Fébrilement.