La nature crépite une nuit cristalline. L’enveloppant air sombre luit moins substantiel, Conférant à la scène un rien circonstanciel. La lune danse le reflux dans la saline.
Le vif air marin pique ma curiosité Et me voilà emporté par-delà les marches Dans la ténèbre froide et sa morosité : Mon esprit s’endort à mesure que je marche.
Et je vois, comme à travers le voile éthéré D’une nuit trop fine, un vide presque liquide, Perlant la prestance comme un despote avide,
Dans les flux immatériels se réitérer, L’esprit trop engourdi pour voir réellement Le spectacle qui s’offre naturellement.