C’est encore tôt cette année pour que les feuilles Des noisetiers arborent ces lourds violets Et leur force d’emphase ; entendant qu’elles veuillent Ardemment des saisons annoncer ce volet.
Les merles en sifflant s’en vont par la verdure S’arrêtant brièvement pour leur compagnon. Et l’on peut voir, hautaines, au-delà des toitures Des étoiles consommées par leurs tractations.
Il se dégage de l’air une chose vile, Une chose pour laquelle on peut se leurrer, Ressemblant un peu à un permis de pleurer,
Une chose appartenant au monde servile, Une inexactitude au parfum suranné : La substance de fin d’un été pavané.