Le soleil frappe fort sur les jonquilles Dessous un ciel aux azurs presque blanc ; Les plantes ont les feuilles qui s’écarquillent Dans leur sérénade aux cieux accablants.
La plupart des animaux sont heureux Posés sur l’herbe ou un tapis de feuilles, Attendant abscons que l’astre ne veuille Plus se répandre en rayons chaleureux.
Lorsque le soir fait poindre sa tiédeur A la base des haies, sous les verts sombres, La faune engourdie secoue ses raideurs Avant de rentrer se tapir dans l’ombre.
La flore, sous les étoiles naissantes, Voit se transformer ses couleurs de jour En visages qui fascinent toujours Les hommes sous une lune amarante.