Entre les arbres se nouent des nimbus laiteux, Exécutant sans fin leur lente transhumance, Des formes où le ciel perd un peu de sa clémence Entre tous les gris d’un azur infructueux.
Et toute cette grisaille de fin d’hiver N’effraie pas les oiseaux qui sans cesse piaillent… On peut ainsi entendre les chants les plus divers, La guerre perdurant jusqu’à ce qu’ils s’en aillent.
L’herbe frémit de ces prémices du printemps, Répondant à la fraîcheur du soir qui s’installe Que son passage ici n’est pas plus important
Que l’air fugitif de ce lapin qui détalle. Et le jour se prépare à son terme glorieux, En Bretagne, par la grisaille qui sied le mieux.