Sous les cieux sentencieux, Les torpeurs hivernales, Sous les cieux sentencieux, Dansent la bacchanale.
Son des dieux, pernicieux, Le temps est en cavale ; Sang de ceux, don des cieux Que le temps nous avale. Loin des yeux malicieux De ceux qui les condamnent Traînent ceux dont les dieux Ont libéré les âmes.
Sous les cieux sentencieux, Les torpeurs hivernales, Sous les cieux sentencieux, Se font bien matinales.
Et les vieux cétacés, L’âme toujours vénale, Ce sont ceux dépassés, Dont les vies sont banales Et les vieux poussiéreux, S’entourant de pétales, Ont le cœur vénéneux Quand vient l’heure fatale.
Sous les cieux sentencieux, Les torpeurs hivernales, Sous les cieux sentencieux, S’oublient dans les annales.
Et les jeunes oubliant Les odeurs vespérales, S’en vont en jubilant De ces douleurs en râles Qu’émet en persiflant La force cléricale, Alléguant des enfants Des complots de cabale.
Sous les cieux sentencieux, Les torpeurs hivernales, Sous les cieux sentencieux, Jouent leur partie finale.