Souvent dans la nuit Je voyage à rebours du rêve Et je me retrouve assis Sur un nuage De-là j’observe La terre qui a porté mon pas Comme une fleur aux éclipses boréales Les visages que j’ai cru perdre Comme des fantômes au paradis Toutes ces images Impalpables Du pays où j’ai grandi Je les ressens comme un mal Incurable Oh Algérie ! Je te hais Si tu m’as oublié Dans ta mémoire Et si tu m’oublis Je serais comme un mort enseveli Oublié sans histoire
Souvent dans mes rêves La nuit Mes pleurs sans trêve Et mes cris Réveillent me enfants endormis Oh Algérie ! Je te hais Si tu refuses de m’aimer