Sur la placette De la ville Une femme muette Assise immobile Pleure De douleur Ma vie Est pareille à cette dame Qui se consume Dans le sablier de son coeur Face au vide.
Dans ce pur jour de mai Je veux l’aimer Lui offrir ma solitude Et le feu de mon âme.
Elle n’a pas deviné ma présence Elle n’a pas entendu mon appel Et déjà Elle est partie éternelle Invisible Sans corps Parmi les ombres
Dans l’attente de l’aurore
Me voila chanter un amour mort O passion est ephemere !