Assise devant sa glace Dans son peignoir de soie Une vieille fille toute lasse Compte sur ses doigts Ses belles années qui passent Si pauvres sans feu ni joie. Chaque jour quand la nuit tombe Elle s'isole sous un faible de lumière. Tournée vers ses rêves elle se désaltére Jusqu'aux lueurs de l'aube. Impatiente lèvres ouvertes au vent Elle attend d'être parée Un jour de printemps Comme une nouvelle mariée