Je ne crois qu'aux Déesses qui me soufflent ces vers Aux égéries napées ou bien aux limoniades Aux douces et belles Muses qui ne sont trop sévères Aux nymphes sylvestres, à Cyllène la naïade.
Je ne bois plus qu'au Styx et au fleuve Achéron Je ne cueille plus hélianthes mais pétales de dryas Je, n'écrirai plus que pour le feu de Néron Ne prierai que pour Hypocrine et Cyprias.
Dans un jardin de Muses j'ai planté bien des croix Dans cette vie qui m'use, n'ai croisé qu'un seul roi Dont la couronne d'or ne brille que pour trois mois.
Ô ma fée verte, je songe à toi à cette heure Et ma main rêve à quelques beaux délits mineurs Jurant aux dégoûtés que peux lever majeur ...