Seuls au fond de leur lit blanc ne connaissant que ses draps Imaginant des mondes merveilleux plein de gourmandises et de Dans lesquels ils joueraient sans crainte de ce proche trépa Approchant les étoiles qui se reflètent dans leurs yeux déli
Ces enfants voudraient connaître un goût différent de l’amer Avancer dans la vie sans ces maladies qui broient les viscèr Ne profitant que d’agréables moments avec les êtres chers, C’est pour vous autres malades, ainsi que pères et mères, En écrivant un éloge de votre dur et bref passage sur Terre, Retenant le meilleur et nous laissant tous de vous si fières
Enivrant parfum de votre jeune peau qui reste en mémoire, Soulevant les cœurs de vous voir une dernière fois sur la ba Parce qu’il n’y a plus de vie à espérer cloîtrés dans un mou On s’efforce alors à sourire chaque jour pour continuer d’y Inventant sans cesse de joyeux personnages dans de belles hi Rien que du bonheur, de grands rêves que l’on refuse de lais Sans oublier ce sentiment qui survit en vous tous les soirs