Toujours froid, distant, terré, Je pensais que cette vie, De mon cœur inanimé, Dévoilait une profonde envie, Qui s’est ancré en moi, Celle de fuir les sentiments, Mais rattrapée par toi, Je m’abandonne lentement, Aux pensées obscures de l’amour, Et partout où je voyage, Ce silence est lourd, Alors je m’accroche à ce rivage, Celui de ton âme, Que je désire plus que tout…