Si un jour par mégarde, Sur la toile blanche de l’hiver. Dans les rues froides on se hasarde, Entre les platanes morts de Vancouver. Je t’apprendrai la ville, Par ses souterrains, ses impasses. Dans le parc Stanley et sa végétation fébrile, Le long de la rue Robson Lasse. De ses restaurants à foison, Couverts de neige et d’étoiles. Nous allons de maison en maison, A nous la ville enfin se dévoile…
Mais vous ai-je déjà parlé, De ce magnifique automne. Avec ses feuilles rousses tombées, Devant cet hôtel de Washington. La ville à la grande maison blanche, Que l’on observe en silence. Sous le soleil qui doucement flanche, Sur les longues colonnes qui s’élancent. La ville s’éteint si calmement, Que les rayons ne font plus d’ombre. Et on entend le léger tintement, Du vent dans les rues sombres…
Alors nous mettons cap sur Papeete, Où règne un climat tropical. Idéal pour savourer cet été, Avec un ensoleillement maximal. Nous parcourons les îles hautes volcaniques, Dans la quiétude et la douceur de la végétation. Puis nous découvrons les atolls coralliens uniques, Avant de revenir aux différentes animations. De cette île touristique à souhaits, Comme un paradis perdu sur Terre. Avec des fleurs pour seul jouets, Au milieu de somptueux parterres…
Comment décrire un long printemps, Si ce n’est se pavaner sur les pavés. De ce merveilleux quartier de Ménilmontant, Quand les bourgeons commencent à pousser. On entend quelques oiseaux de fer, Passant au-dessus de la capitale. Nous dégustons notre verre, Ici rien n’est plus banal ! Puis nos pas nous mènent au célèbre cimetière, Du Père Lachaise, puisque c’est son nom. Où illustres et inconnus reposent dans leur bière, Loin des aléas de nos quatre saisons !