Je me laissais lentement mourir, Quand tu songeas à mon avenir, Tu trouvas sûrement cette lueur, Qui donna de l’éclat à mon cœur. Je restais passive à cette vie stérile, Quant tu m’appris à voir le soleil, Ce sont tes mouvements si agiles, Qui brisèrent mon intense sommeil. De cette immense ronde macabre, Tu m’as sortis des griffes du mal, Et notre amour est comme un arbre, A chaque printemps il est magistral. J’ai cherché à fuir les sentiments Pourtant tu m’as amadoué lentement Me donnant des raisons de vivre En t’appropriant mon cœur ivre…