Toi qui me lis, Toi qui en ris, Sais-tu seulement ? Ce que je ressens ? Le fruit de mes pensées, N’est que la lueur des clés, Celles de mon cœur, mon âme, Que jamais personne ne blâme. J’ai la force du vent en moi, Mais je ne sais comment on la déploie, Ainsi je suis résignée, A vivre emprisonnée, De ces chaînes qui claquent, Et tous ses bruits qui m’attaquent ! Comment alors me défendre, Si tu veux mon âme vendre, Tu m’accorderas une distraction, Si à jamais je suis soumission, Quand celle-ci fût achevée, Ma peine ne fût payée, Désormais par tout temps, Je suis le souffle du vent…
