Sa course aussi légère que le vol des aigrettes Trace un sillon doré au milieu des prés verts Son joli pied busqué tambourinant le sol.
Ecartez-vous donc pour mieux la comtempler Et,si vous croisez son chemin,subjugués vous serez Par son visage diaphane auréolé de soies Aussi vivantes que le vent dans les blés.
Nombreux sont ceux qu'elle a déjà aimantés Gracieux elfe des champs Pleine de vivacité.