A l'aude de leur bonheur S'est brisée leur étreinte Comme sur ces blanches fleurs La lumière se fit peintre
Dessines sur l'aquarelle Esquisses nos chérubins Armelle et Michael Unis dans le matin Qu'ils rient, qu'ils chantent S'embrassent et s'aiment Avant que n'entre Dans nos coeurs la peine Que s'illuminent leurs regards Le serment de leurs amours Que résonnent leurs espoirs Sur les âmes qui pleurent un jour
Mais que le vent d'automne Se lamente sur son oeuvre Quand sa brise entonne L'annonce de l'épreuve Que le ciel d'octobre Se voile sous la brume D'un habit triste et sobre Que revêt l'amertume Que le soleil se couche Il ne renaîtra plus Pour ceux, près de la souche Que nous avons perdu
Le pinceau de la lumière, D'un geste, ferma leurs yeux Ni nos larmes, ni nos prières, N'auront raison de ces adieux.