Depuis l’éternité des temps, ils sont exilés, Ils sont la greffe solitaire, Suspendue de tout son, Un sentiment muselé à la texture du silence.
Ils n’entendent pas, ne s’entendent pas, Dansent au ras du sol sans aucune saltation, Ils se répondent, silencieux, Susceptibles à la réplication des sourds.
