Au milieu de la nuit, Tu dénoueras de tes doigts, Sur mon front, L'amer désespoir Qui demandait à la mort L'obole de l'oubli. Au milieu de la nuit, Tu subtiliseras la Pierre Noire Tu détruiras de tes baisers La pétrifiante araignée La terrifiante Circé Qui me dévore de l'intérieur.
Au milieu de la nuit, Tu prononceras les paroles magiques Qui me ramèneront enfin de cet infini Territoire vacillant Cet entre-deux sombre et gris Aux contours incertains..
Au milieu de la nuit, Tu déposeras délicatement Un bout d’arc en ciel... Alors au petit matin, Au lever du nouveau soleil Tu m'auras redonné à la vie...