Tu es comme le vent tu sais Comme le vent Fugitif comme lui Et léger Et violent Et quelquefois brûlant De ces passions trop brèves Qui donnent à ta plume Des mots lourds de souffrance Mais ne délivrent pas Du grand mal qui te ronge… Je suis comme le vent, tu sais… Traversant des déserts Où nul ne m’entend Où nul ne me comprend Et mon cœur se craquèle Sur l’aridité des jours Sur le vide des nuits Sur l’amertume du destin Où je me tue chaque matin Pour m’embrumer l’esprit Et mieux t’espérer demain…
Nous sommes comme le vent, tu sais… Comme l'harmattan des sables Déchaînés comme lui Insolents Imprudents Impudents Mais encore innocents Mais libres tellement Libres comme ces mots Que tu lis en m'attendant… Nous sommes toi et moi comme le vent…