Emporter ces mots de toi partout avec moi Parce que loin de toute vanité Je sais le réconfort qui existe, Toucher le sens, toucher l'absence, Dorloter les maux du silence Oublier de trébucher pour soi, Pas de mots, pas de trépas pour toi... Pour moi présence à jamais si riche et si puissante, Je sais qu’apercevant ton visage Et ton sourire qui me dit Aime moi juste un peu Et aime-moi Juste, Aime-moi jusqu’au tréfonds de mes secrets, Tu es le Tout, l’Unique, le Bien-aimé promis Parce que tu devines tant et tant mes doutes, Tant ancrés en moi que toujours tout est remis en cause Et que toujours de moi je doute.... Même du rêve enchâssé je doute parce que De la longue course effrénée que je mène Depuis un temps qui n’a plus de nom, Le goût de sang s'est imprimé dans ma bouche Et que dès lors rien ne le chasse.... Goût de sang comme un goût de survie dans l'effort, Souvent plus doux qu'un goût de cendres dans la mort. Même les douces insomnies ne parviennent pas à chasser cet i
A la moindre trace de bien ou de mal ou d’incertitude, Mon âme s'embrouille dans les complexités, Mon esprit s’affole dans les méandres de l’improbable, Mais mon cœur lui sait Que Tu es le Tout, l’Unique, le Bien-aimé promis... Alors aime moi juste un peu, Aime-moi Juste, Aime-moi jusqu’au tréfonds de mes secrets….