Derrière la muraille De la nuit Désert nu Vide de bruissement Sur un lit De paille Vide et plein De frôlements Je ronronne Dans l’hiver sans toi Et je te parle des jours monotones De la tête aux pieds
Je n’ai pas mieux à faire Que de rêver Pour vider mes mains Des images rouge sang
Le printemps arrive, J'entends ses pas Et le lit de paille sera bientôt Sans aucun doute Un lit de fleurs dans Quelque oasis couleur d'émeraude Avec des chants clairs de ruisseau