Tel un papillon Je voletais de-ci, de-là, D'aventures en passions fugitives, Demeurant là Pour le temps qu'on m'eut voulue Partant dès que l'on m'eut trop déçue. Maintenant, fatigué et usé, Le papillon a enfin trouvé Fraîche éclose La Fleur, D’éternelle d'abondance, Et lui abandonne son coeur Avec amour et reconnaissance.
Vous m'avez capturée Dans vos yeux au regard si doux. Pour votre amour si bel, Je me suis coupée les ailes.
Car au plus profond de mon coeur, Vous avez donné au vagabond Une raison de cesser son labeur : Puisque vous lui avez donné maison.