Quelquefois lorsque le silence De la nuit Est désert nu Mon âme s’enfuit Par cette fenêtre Qu’elle est seule à connaitre De l’autre coté De l’absence… Devant le feu Qui réveille mille jeux Je me tais Je partage le pain de l’étoile Qui me parle Je bois les dernières gouttes de vin Sur ses seins Elle connaît ma douleur Elle sait mon fardeau Et je veille Sur mon corps Ce triste décor Noyé comme une bête Dans le sommeil Impatient J’attends Les trésors Que mon âme ramène De son voyage nocturne