Dans ce marché grouillant Un bel enfant insouciant Ponctuel tous les matins Il trotte comme un lutin Malgré le froid et la faim Parfois vous tend la main Il n’a connu que la misère L’Orphelin de père et mère Et que font tous ces passants Quand le voyant s’abaissant Prendre un légume délaissé Ils se détournent pressés Pas un seul brin de charité D’humanisme ou de piété Ni même de la compassion Perdues de vue ces missions Que peut on lui souhaiter ? Une mère pour le dorloter Ou bien un père protecteur Il est si simple ce bonheur. .